La circulation interne en entreprise, soit l’ensemble des déplacements des personnes, motorisées ou non, à l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments, constitue un risque souvent sous-estimé et représente une grande part des accidents du travail dans toutes les activités industrielles : déplacements de piétons, de véhicules et chariots pour les approvisionnements des stocks, des chaines de fabrication, mouvements des camions de livraison sur les quais de transbordement, des automobiles dans les parkings représentent près de 200 000 accidents du travail, soit un quart environ des accidents annuels !
La mise en place d’un plan de circulation par un marquage au sol rationalisant et délimitant les flux piétons et engins, les zones de risques et dangers, les zones de stockage, instaurant des règles et procédures, permet de réduire considérablement le taux d’accidents du travail, mais aussi de limiter des dysfonctionnements et malentendus qui peuvent générer des situations dangereuses. Le Code du Travail stipule dans l’article R 235-3.1.5 que « les lieux de travail intérieurs et extérieurs doivent être aménagés de façon que la circulation des piétons et véhicules puisse se faire de manière sûre ».
L'organisation des flux est essentielle, on distingue :
La limitation du nombre de collisions passe par la diminution de leur probabilité : séparation (rambardes ou marquage au sol) entre piétons et véhicules par des cheminements dédiés pour les différents moyens de transports ; des portes séparées pour les passages des piétons et des véhicules ; des parkings distincts PL et VL, deux roues, engins de manutention, création de sens uniques, limitation des distances de trajets.
En intérieur comme en extérieur, la circulation en entreprise doit être identique à celle du code de la route, pour une plus grande facilité d’application et de compréhension par tous.